La magie de Poudlard est de retour !! Bienvenue au Chaudron baveur qui vous fait passer dans le merveilleux monde d'Harry Potter |
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| Redistribution a la Répartition Par Gaelle. | |
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albusjoe
Messages : 321 Date d'inscription : 24/08/2007 Age : 29 Localisation : Dans le néan de l'indecis...
| Sujet: Redistribution a la Répartition Par Gaelle. Mer 5 Sep - 19:38 | |
| La quatrieme de Gaelle, je vous présente donc` Redistribution a la Répartition!
La porte de la Grande Salle Harry Potter élève de septième année à Serpentard, passa la porte de la grande salle pour prendre son petit déjeuner. Il marcha entre les tables de Serpentard et de Serdaigle et remarqua avec ravissement qu’il était soigneusement observé. Avec un petit sourire satisfait, il s’assit à coté de deux de ces deux meilleurs amis Hermione Granger et Ron Weasley. - Je suis pas mécontent d’être de retour à Poudlard, dit Ron. Même si le château est de plus en plus envahi par des pécores disciplinés. - Pourquoi tu dis ça ? demanda Hermione. Tes parents sont sympas, ils ne sont jamais chez eux. - Ben justement, dit Ron. Et comme tous les frangins se sont tirés du manoir familial, je me suis retrouvé coincé avec Mademoiselle Humiliation Ambulante. Harry ricana. * Je ne regrette pas d’être fils unique.* pensa Harry. - Pauvre vieux, dit Harry. Déjà que ta sœur est l’une des pires Gryffondor supporter. - En plus, dit Hermione. Elle traîne beaucoup avec Malefoy, tu devrais faire gaffe, ta mère mourrait si elle savait que Ginny traîne plus avec des mecs qu’avec des filles. - Ça veut rien dire, dit Ron. Regarde, toi ! Tu traînes tout le temps avec moi et Harry, pourtant aucun de nous deux n’a jamais réussi à te sauter. - Tu pourrais être un brin plus respectueux et utiliser des termes plus corrects à mon égard ! répliqua pompeusement Hermione. - Pourquoi faire ? demanda Ron en s’étirant avec un large sourire. Si je te parle mieux, y’aurait moyen ? - Tu peux pas pendant trente secondes éviter de parler de sexe Ron ? demanda Hermione agacée. *Non.* - Non, répondit Ron. - Ça me fait penser, s’écria Harry. Pourquoi Lavande Brown te hurlait dessus hier soir ? - Parce que je ne lui ai pas écrit pendant les vacances, répondit simplement Ron. - Et pourquoi tu ne lui as pas écrit ? demanda Hermione en essayant de donner peu d’importance à la question. * Quelle actrice, elle tuerait la moitié de Poudlard, pour avoir des nouvelles de la relation chaotique de Ron et de Lavande.* - Parce que j’en avais pas envie, répondit Ron. J’aime pas écrire et puis ça servait à rien puisqu’on était pas à Poudlard. * Et dire que mes ex Cho Chang, Parvati Patil, Romilda Vane et les autres m’ont traité de pire salaud de Poudlard. C’est pas vrai… on est deux ex æquo !* - À moi tu m’écris pendant les vacances, fit remarquer Hermione étonnée. - Oui mais toi tu piques ta crise si on ne te donne pas de nouvelle plus de trois jours d’affilés, dit Ron. * Et Lavande hier soir quand elle à détruit ton lit et déchiré tes livres, elle faisait quoi ? le ménage ?* - Mouais, dit Hermione en regardant la salle autour d’elle en quête d’un élève à réprimander. * Allez embrassez-vous, on a compris que vous êtes fous l’un de l’autre.* - On dirait que ta sœur réconforte Malefoy, dit Hermione en plissant les yeux. - Oui, dit Ron enjoué en relevant la tête. Un groupe de Gryffondor en approche. À qui l’honneur de les vanner ? - Après les vacances terribles que tu as dû passer avec ton horripilante sœur, dit Harry. Je pense que tu peux avoir cet honneur. - Nan, coupa Hermione avec un sourire sadique. Je prends. - T’es gonflée, fit remarquer Harry. - Honneur aux filles, justifia Hermione. - Je ne suis pas très sûr que tu est bien une fille, dit Ron. Tu devrais me laisser vérifier…. - M’approches pas à moins de deux mètres Weasley, sinon je te mords, dit Hermione d’une voix menaçante. - Mais je n’attends que ça, dévoila Ron avec un sourire vicieux. À ce moment là, le groupe de Gryffondor en approche, atteignit le niveau des Serpentards. * Allez Hermione, montre nous toute l’étendue de ton sadisme.* - Ben alors Malefoy ! appela Hermione d’une voix faussement compatissante et suffisamment forte pour être entendue d’une bonne partis des élèves. T’as du chagrin ?continua Hermione. Tu fais une tête encore plus malheureuse que d’habitude. Quelqu’un aurait-il finit par t’expliquer que les enfants ne naissent pas dans les choux ? - La ferme Granger ! s’écria Ginny Weasley. - Sympa ton garde du corps, Malefoy, dit Hermione. Elle sait dire mieux que trois mots la Weasley ? - Ignore-là, recommanda Malefoy à Ginny Weasley. Le groupe de Gryffondor s’éloigna. C’était sans compter sur Hermione qui s’intéressa à présent à Crabbe et Goyle. - Voilà Simplet et Atchoum, remarqua Hermione. Il manque Prof, le cerveau de votre bande ! Elle est où ? Pansy ? Derrière Crabbe et Goyle la tête furieuse de Pansy Parkinson apparut. - La voilà, dit Hermione ravie. Hermione se tourna à nouveau vers Malefoy. - C’est bon Blanche-Neige, dit-elle. Ils sont tous là tes protégés. Maintenant embarque les tous parce que ça commence à sentir le fauve. - Faut pas rester là, dit Malefoy en lançant en regard furieux aux Serpentards hilares. - Et surtout, n’oublie pas Grincheux, recommanda Hermione en désignant Ginny Weasley. Pansy Parkinson attrapa le bras de Ginny Weasley avant qu’elle ne se rue sur Hermione. Ce qui fit encore plus rire les Serpentards. Puis les Gryffondors s’éloignèrent. - Quelle artiste, dit Neville à Hermione. Ça me donne envie de m’amuser avec ma Serdaigle de service. - Tu baisses Hermione, remarqua Harry. - Oui, admit Hermione. Je suis capable de faire cent fois mieux, mais s’ils ne répondent pas, c’est moins facile. Harry regarda encore une fois les Gryffondors au moment où Ginny Weasley passait la porte. * Peste.* pensa Harry.
* Crétins * pensa Ginny. Légèrement inquiète, Ginny regarda ses amis. Pansy pouvait être très affectée par les remarques des Serpentards. Drago lui n’y prêterait aucune attention, mais ce qui inquiétait Ginny c’était l’état du cœur de Drago. Son ami était amoureux, mais la fille en question était incapable de s’en rendre compte. Pourtant elle avait de la chance, Drago était l’un des garçons les plus courtisés par la gent féminine de Poudlard, avec les deux serpents, Potter et le frère de Ginny. Ginny étant en sixième année, elle quitta ses amis pour rejoindre le cours de créatures magiques. Elle détestait ce cours, le professeur était incompétent, très désagréable et il s’entendait à merveille avec les Serpentards. Deux heures plus tard le cour était terminé et la moitié des élèves étaient blessés. Étrangement les élèves de Serpentards n’avaient aucune égratignure. Ginny partit la dernière, Rubeus Hagrid l’enseignant lui ayant demandé de tout nettoyer. Sa tache accomplie, elle se dirigea vers la grande porte où elle se heurta à Potter. - Hey Weasley, regarde où tu vas, lança Potter. - C’est valable pour toi aussi, fit remarquer Ginny agacée. - Je sais que tu meures d’envie de mon corps, dit Potter. Mais essaies d’avoir de la dignité. * Quel porc.* - Dégages Potter, lança Ginny. Potter bloqua le passage. - Quel honte tu représentes pour ta famille, Weasley, dit Potter. * Je suis au courant, ils me détestent tous.* - T’es bouché Potter ? dégage ! - La lionne va mordre ? demanda Potter hilare. - Avant que tu ne craches ton venin de serpent ! Potter s’arrêta de rire, mais garda son sourire. - C’est pour ça que tu es si amusante, dit Potter. Tu as plus de répartie que les autres. Ginny bouscula Potter et monta les escaliers furieuse. - C’est la seule excuse que tu as trouvé pour me toucher ? s’écria Potter amusé. Ginny était arrivée en retard à son cours de Métamorphose, Potter et le professeur Hagrid l’ayant mise en retard, elle avait fait perdre des points à sa maison. C’est donc furieuse que Ginny vint déjeuner dans la grande salle. Elle devait faire vite, la moitié des élèves avaient déjà finit de manger. Près de la porte de la grande Salle, elle croisa l’une de ses amies de Serdaigle, Susan Bones aux prises avec un Serpentard, Neville Londubat. Les deux élèves se disputaient comme cela arrivait souvent, Londubat adorait taquiner Susan. Ginny entra dans la grande salle, lorsque Susan et Londubat en sortaient.
- Tu pourrais pas me foutre la paix, s’exclama Susan à l’attention de Londubat. - Attends, je veux savoir, s’exclama Londubat. Comment tu as fait pour faire gagner vingt points à ta maison, ce matin ? - J’ai travaillé mes cours, expliqua Susan agacée. - J’avais imaginé quelque chose de plus exotique, confia Londubat. * Pervers !* songea Susan. - Tires-toi avec tes allusions dégoûtantes, dit Susan. - Quelles allusions dégoûtante ? dit Londubat avec un sourire, c’est toi qui a l’esprit mal placé. * Et ###. Je suis sûre qu’il l’a fait exprès.* - Pourquoi tu m’embêtes comme ça ? demanda Susan agacée. - Mais parce que j’aime t’embêter, révéla Londubat. * Sans blague ?* - Trouve quelqu’un d’autre, ordonna Susan. Tu me fatigues. - Dans ce cas je vais te laisser te reposer, dit Londubat. * Merci Merlin.* - Et je reviendrais plus tard, finit Londubat avec un sourire. * Satané Merlin.* Susan rejoignit son cours de Métamorphose. Elle essaya tant bien que mal de comprendre le cours alors que Londubat lui lançait des regards moqueurs toutes les deux minutes. Et le professeur McGonagall s’obstinait à l’ignorer. Susan alla dîner plus tard que d’habitude, elle avait le pressentiment que si elle croisait Londubat, il viendrait l’embêter. Elle avança vers la porte de la grande salle, et s’arrêta pile dans l’encadrement pour dire bonjour à Padma Patil, élève de Pouffesouffle, qui venait de finir de dîner. - Tu as l’air fatiguée, fit remarquer Susan. - C’est l’anniversaire de ma mère demain, il faut que je trouve ma sœur pour qu’on lui envoie un colis, expliqua Padma. - Pas de chance, dit Susan compatissante. La sœur jumelle de Padma était à Serpentard, et elle était particulièrement désagréable. - À plus tard, dit Susan. - Oui, à plus tard, répondit Padma en s’éloignant de l’encadrement de la porte.
Padma ne mit pas longtemps à trouver sa sœur Parvati. Celle-ci l’attendait dans le hall. - Padma, appela Pavarti. * La corvée.* - Tu as le cadeau ? demanda Padma. - Il est dans mon dortoir, dit froidement Parvati. On n’a qu’à se retrouver à la volière dans une heure, prépare une carte. - Et pourquoi je préparerais la carte ? demanda Padma froidement. - Parce que j’ai emballé le cadeau, expliqua Parvati. - C’est la boutique qui a emballé le cadeau, rappela Padma. - Mais si elle ne l’avait pas fait, je l’aurais fait, répliqua Pavarti. Donc fait la carte. * Drôle de logique.* Vaincue par la stupidité de sa sœur, Padma acquiesça. Parvati s’éloigna. Padma eut beaucoup de mal à rédiger la carte qui devait accompagner le cadeau, elle devait faire croire qu’elle et Parvati s’entendaient bien, et c’était loin d’être le cas. L’heure venue, elle prit sa plume et la lettre. Puis elle rejoignit la volière. Lorsqu’elle ouvrit la porte de la volière, Padma eut la mauvaise surprise de trouver Pavarti et son petit ami, Dean Thomas en train de s’embrasser. Dean s’aperçut de sa présence et relâcha Parvati qui lança aussitôt un regard mauvais à Padma. - Salut Padma, lança Dean d’un ton joyeux. * Il est trop mignon, qu’est-ce qu’il fout avec ma sœur ?* - Salut, répondit Padma. - T’as la carte ? demanda Pavarti. Padma sortit la carte de sa poche et la tendit à sa sœur avec une plume. - Il faut que tu signes, expliqua Padma. Sans lire la carte Parvati prit la plume et elle signa. Padma appela l’un des oiseaux de l’école. Parvati plia la carte et la glissa dans le colis. Puis Padma prit le colis et le confia à la chouette et lui donna l’adresse. - Voilà, c’est fait, dit Parvati. Et c’est la dernière année, heureusement. Parvati tira Dean vers la sortie. - À un autre jour, lança Parvati. - Au revoir Padma, dit Dean amical. Parvati referma la porte de la volière, étouffant la réponse de Padma. - Au revoir… Dean. * Pourquoi elle ? Faut qu’on m’explique, c’est un garçon adorable, en dehors du fait qu’il est Serpentard. Il faut qu’il sorte avec ma sœur… je le crois pas !* ------------------------------- | |
| | | albusjoe
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| Sujet: Re: Redistribution a la Répartition Par Gaelle. Mer 5 Sep - 19:39 | |
| L’escalier du hall. Ron Weasley, élève de septième année à Serpentard, descendit les escaliers du hall pour rejoindre les cachots où se déroulait le cours de potion du professeur Rogue. Ron n’aimait pas le professeur Rogue, comme la plupart des Serpentards d’ailleurs. Rogue était d’une impartialité déconcertante et ne profitait pas de sa position pour favoriser les élèves de sa maison : les Gryffondors. Ron s’assit entre Harry et Hermione. Ses amis ne prêtèrent que peu d’attention à lui. Harry essayait d’accrocher le regard de quelques filles de la classe pour choisir sa prochaine conquête. Hermione, elle, feuilletait un lourd volume de la taille d’un dictionnaire. Ron détestait ces satanés bouquins…Hermione gardait les yeux rivé dessus. - Hey Hermione ! appela Ron d’une voix basse. Quels devoirs elle a donné la mère Chourave pour demain ? - Une étude de quatre rouleaux de parchemin sur les nénuphars carnivores, dit Hermione sans lever le nez de son livre. - On n’a jamais étudié ça, se plaignit Ron. - Ben si, il y a dix minutes, révéla Hermione. Évidement tu n’as rien écouté ? * Tu étais en face de moi, comment tu veux que je me concentre ?* pensa Ron. - Pas vraiment, confia Ron. Tu vas m’aider ? je te ferais un gros câlin pour te remercier. * Et si pour une fois elle répondait qu’elle serait ravie que je lui fasse un câlin ?* - Ron s’il te plait, déploie ta testostérone ailleurs, lança Hermione légèrement agacée. * Loupé !…ça c’est étonnant ! Hermione par pitié arrêtes de me repousser.* - Qu’est-ce que tu penses de Padma Patil ? demanda soudain Harry. Bon elle est à Poufsouffle, mais elle n’est pas trop mal. Et Dean dit qu’elle est sympa dans le genre. - Tu veux te faire les deux jumelles ? demanda Ron. - Ben ouais à plus long terme, s’il y a moyen de les réconcilier, je peux bien m’amuser, dit Harry. * Quand je pense que mes ex me traitent de pire salaud de Poudlard. Elles se trompent… on est deux ex aequo.* - Vous êtes écœurants, dit Hermione. Harry et Ron n’osèrent pas répondre. - Sortez vos chaudrons ! retentit la voix de Rogue. Et mettez-vous par deux. Aussitôt Harry fonça vers Padma Patil qui semblait particulièrement gênée qu’Harry veuille faire équipe avec elle. Cependant les gloussements encourageants de ses amies de Poufsouffle l’incitèrent à accepter de faire équipe avec Harry. - Commence par piler les scarabées, ordonna Hermione. * Tout ce que tu veux, Hermy.* Ron se mit au travail, Hermione s’occupait de superviser la potion en cours et d’accomplir les taches les plus difficiles. Elle ne donnait que des travaux simplistes à Ron. En prenant par moment le temps de lui expliquer une ou deux combines de potion. Ron lui obéissait au doigt et à l’œil. Il la surveillait plus que la potion. À une ou deux reprises, Hermione surprit son regard et Ron lui lançait à chaque fois une vanne salace pour couvrit son intérêt suspect pour son amie. À la fin du cours, Harry revint dépité. - Dean à raison, elle est sympa Padma, expliqua Harry. Mais y’a pas l’ombre d’une ouverture, elle doit avoir un mec. J’ai horreur des femmes fidèles. *Ça explique pourquoi tu es si infidèle !* - Bon on va chercher des Gryffondors ? suggéra Harry. J’ai envie de me détendre. - Et c’est mon tour, rappela Ron.
C’est en allant déjeuner que Ron trouva son bonheur. Malefoy était seul en bas des marches de l’escalier du hall qu’il s’apprêtait à monter. - Blondinet…l’arrêta Ron d’une voix chantonnante. - Qu’est-ce que tu veux Weasley ? demanda Malefoy d’une voix lasse. - Je me demandais si par hasard tu convoiterais pas ma sœur ? dit Ron d’une voix détachée. * Même si elle est à Gryffondor, cette teigneuse est quand même ma sœur, et je veux être prêt à démolir la tête de celui qui la draguera.* - Ginny ? dit Malefoy stupéfait. Non. - Tant mieux, dit Ron sceptique. - Ça m’étonnerais qu’un seul garçon accepte de sortir avec Ginny, révéla Malefoy. * T’as insulté ma sœur là ? tu vas payer vermine !* - Je sais bien qu’elle est complètement dérangée puisque le choixpeau l’a envoyée à Gryffondor, dit Ron. Mais je pensais que tu serais de son coté. Elle va pas être contente de savoir se que tu penses d’elle. - Ça n’a rien à voir, ta sœur est une fille adorable, révéla Malefoy. Je faisais allusion au fait que tout les garçons qui ont approchés Ginny de trop prêt ont été victime d’étranges attaques. * J’suis découvert !* - La bonne nouvelle, dit Ron d’un ton enjoué en masquant une légère panique. Malefoy monta les escaliers. Ron se retourna vivement vers Hermione. Dès que Malefoy fut suffisamment haut, il demanda. - Ton avis d’expert ? - Je ne pense pas que ce soit lui le prochain, révéla Hermione. Ce crétin doit avoir des problèmes de cœur qui ne concerne en rien ta sœur. - Quel idiot, avoir des problèmes de cœur, remarqua Harry d’un ton supérieur. * Harry, j’en ai …Avec la fille juste à coté de toi.*
Drago atteignit la dernière marche de l’escalier. Il n’avait pas mangé, il n’arrivait plus à penser à quoique ce soit. Il ne pensait qu’à elle. Il fila dans son dortoir, il prit ses affaires et rejoignit le cours de métamorphose avec une demi heure d’avance. Drago s’assit contre une fenêtre qui donnait sur le parc. Le printemps était installé, Drago regarda les couleurs de cette belle saison. Puis soudain il se figea. Elle traversait le parc. * Plus douce que la brise matinale, plus jolie que la plus féerique des fleurs, et la plus merveilleuse des créatures de ce monde.* songea Drago. Elle marchait en discutant avec Ginny Weasley. * Ginny, elle va essayer de lui ouvrir les yeux, peine perdu.* La douce bien-aimée était incapable de ce rendre compte que Drago était fou amoureux d’elle. Figé par cette merveilleuse apparition, Drago ne vit pas son cours passer, il était à présent l’heure d’aller dîner. Il commençait enfin à avoir faim. Après avoir fait un saut dans la tour des Gryffondors, Drago redescendit les escaliers. Dans l’escalier qui menait au hall, Drago salua, d’un simple signe de la main, Terry Boot, élève de Poufsouffle.
Terry salua Drago Malefoy, il ne le connaissait que de vue. Drago étant l’une des « divinité » de Poudlard, capable de faire la pluie et le beau temps et que tout le monde le connaissait plus ou moins. Il entra dans la Grande Salle et fila s’asseoir à la table des Poufsouffles entre Padma et Anthony Goldstein. Les gloussements de Lisa Turpin et Mandy Brockehurt accaparaient toute la conversation. - Et il t’a dit quoi ? demanda Lisa. - Qu’est-ce que tu veux qu’il me dise, répondit Padma. - Il t’a pas dit quelque chose de gentil ? demanda Mandy. - Si, répondit Padma gênée, pendant que je mettais la salamandre dans le chaudron, il m’a pris la main et il m’a dit que j’avais des doigts fins très élégants. Mandy et Lisa partirent dans un concert de gloussement. - Padma c’est fait draguer, retint Terry amusé. - N’en rajoute pas, dit Padma encore plus gênée. - Pour déclencher de telles agitations, je suppose que c’est l’une des divinités de Poudlard, suggéra Terry. Anthony se pencha sur l’épaule de Terry. Et Terry sentit son cœur s’accélérer dangereusement. - C’est Harry Potter, murmura Anthony. - C’est le jackpot, dit Terry en masquant son trouble alors qu’Anthony s’éloignait de lui. - Mouais, dit Padma sceptique. - T’es vraiment trop bête de l’avoir repoussé, dit Lisa. - J’ai fait dans la subtilité, fit remarquer Padma. - Quand même, dit Mandy. Tu es célibataire et c’est l’une des divinités de Poudlard, beaucoup de filles auraient aimé être à ta place. Anthony se pencha à nouveau vers Terry. - Comme elle, par exemple, dit Anthony d’une voix à peine audible. Terry adressa un sourire complice à son ami. * J’aurais pas dû m’asseoir si près de lui.* La conversation continua entre les filles, Lisa et Mandy essayant de faire changer d’avis à Padma. Terry et Anthony se levèrent ensemble de la table, et ils sortirent. - Elle doit avoir quelqu’un en vu, Padma, dit Anthony. - Oui, approuva Terry. Elles se battent toutes pour les divinités, si Padma n’est pas ravie, c’est qu’elle a quelqu’un. Je parie pour Michael. Michael Corner, avait multiplié les petites amies, et il était même l’un des rares courageux à être sorti avec Ginny Weasley avant de rentrer en sous-vêtement et entaillé de partout dans la salle commune à cinq heures du matin. Il n’avait pas voulu révéler à l’infirmière qui l’avait mis dans cet état. Pourtant le lendemain, il rompait avec Ginny et paraissait terrifié par les Serpentards. - Je ne pense pas que ce soit Michael, dit Anthony. Je pencherais pour quelque chose de plus exotique. - Padma ? exotique ? dit Terry étonné. Elle n’est pas du genre à chercher la complication. - Et bien je te parie qu’elle c’est embrouillée dans une histoire du cœur très gênante pour elle, et très croustillante pour nous, dit Anthony. - Je te parie le contraire, dit Terry amusé. - D’accord, dit Anthony. On parie quoi ? un gage ? - Oui, on verra sur le moment, dit Terry. Hannah Abbot, montait les escaliers du hall à coté d’eux. - Salut Hannah, dit Anthony. - Salut, répondit Hannah.
Hannah monta les escaliers du hall pour rejoindre la tour des Serdaigle. Dans sa tête, elle énuméra tous les devoirs qu’elle avait à faire. Irritée elle se rendit compte qu’elle devrait probablement travailler jusqu’à minuit. Arrivée devant la porte de sa salle commune, Hannah donna le mot de passe. - Intelligence sûre, dit-elle. Le portrait accroché s’effaça et une porte apparut. - Hannah ! appela aussitôt une voix. J’ai besoin de toi. Docile, Hannah s’approcha du garçon qui l’avait appelée. Bien qu’il fut à moitié dissimulé par de hautes piles de livres, c’était bien Ernie Macmillan qu’il l’avait appelé - Ernie, tu as dîné au moins ? demanda Hannah. - C’est une perte de temps, répondit Ernie. Interroges-moi sur la métamorphose des minéraux. Ernie tendit un livre à Hannah. - Quel est la réaction du granit lorsqu’on essaie de le transformer en être vivant ? interrogea Hannah. - Il émet une violente odeur désagréable, répondit aussitôt Ernie. - Que se passe-t-il lorsqu’on transforme de la brique rouge en objet ? - L’objet est toujours rouge. - Lorsque les scientifiques moldus ont entendu parler de la création de la pierre philosophale de Nicolas Flamel à quoi ont-il pensé ? Les yeux d’Ernie s’écarquillèrent. Hannah resta interdite. * Il ignore la réponse !* pensa Hannah. - Ça a un rapport avec l’odeur, orienta Hannah. Ernie parut furieux contre lui même, il continuait de réfléchir. * Marquez ce jour d’une pierre blanche ! Toute ma vie je m’en souviendrai !* - Une roche jaune à moitié transparente, rajouta Hannah en dissimulant sa jubilation. Ernie continua de réfléchir de plus en plus furieux contre lui. - Ça peut être un sentiment, rajouta Hannah. Un sentiment que tu dois avoir en ce moment… Ernie continua de chercher dans sa mémoire. * C’est aussi un sentiment que j’éprouve très souvent avec toi. Ça ne t’aide pas ? Tu sais a chaque fois que j’essaie de te faire comprendre… et que toi tu me demandes si cinq rouleaux de parchemin c’est suffisant pour ton devoir de potion… tu vois pas ?* - J’a…j’abandonne, capitula Ernie hésitant. - Le souffre, dit Hannah. - Mais oui bien sûr, ça pue le souffre lorsqu’il est chaud, éclata Ernie en arrachant le livre des mains d’Hannah. - Bon maintenant que tu es là, dit Ernie. Qu’est-ce qu’on fait ? * On pourrait aller dans le parc, faire une ballade au clair de lune. Tu pourrais me susurrer des mots doux et finir en beauté en m’accordant un baiser passionné.* - Potion ou botanique ? demanda Ernie. * Bonne question, pour ton anniversaire. Je t’envoie un filtre d’amour ou une plante carnivore ?* - Comme tu veux, répondit Hannah. - Potion, annonça Ernie en cherchant les bons livres. Hannah ouvrit son sac et sortit ses affaires. Elle commença à faire ses devoirs face à Ernie.
Il était minuit et demi, tous les élèves étaient partis se coucher, sauf Hannah et Ernie qui travaillaient toujours. - Interroges-moi sur la botanique, dit Ernie. - Ern, je suis fatiguée, avoua Hannah. Et surtout j’ai mal au dos à force d’être assise sur cette chaise. - Viens, on va aller sur le canapé, dit Ernie en se levant. * T’as une idée derrière la tête ? pourvu qu’il est une idée derrière la tête ! Qu’est-ce que je raconte ? c’est Ernie Macmillan, il ne pense qu’à ses ASPIC.* Hannah se leva de sa chaise et rejoignit Ernie sur le canapé. Elle s’assit à l’autre bout du canapé. - Alors, dit Hannah. Avec quelle plante soigne-t-on les verrues de dragon ? - L’aconit vénéneux, répondit aussitôt Ernie. - Quelle plante emporte ses victimes sous terre ? - Le manioc de Cuba, répondit Ernie. - Où pousse le nénuphar d’Evian ? - Sur la lave des volcans de Sicile. - Raté, dit Hannah. Ce sont sur les volcans des pyrénéens entre la France et l’Espagne. - Tu es sûre ? Sans attendre de réponse, Ernie fondit sur Hannah pour lire le livre qu’elle tenait. Ernie s’était à moitié écrasé sur elle. * Il profite là ? Dites-moi qu’il profite !* - T’as raison, admit Ernie. Il releva la tête pour regarder Hannah. * Il est à cinq centimètre de moi ! Il est à cinq centimètres de moi ! Il va m’embrasser !* - Je t’écrase, désolé, dit Ernie gêné. Il s’éloigna à l’autre bout du canapé. * Je vais le trucider !* - Bon, dit Hannah en masquant son trouble. Que font les tournesols bleus lorsqu’on les approche de trop près ? - Ils mordent le nez, répondit Ernie. Au bout d’une demi heure, Ernie consentit à laisser Hannah à aller se coucher. * Et dire que pendant une seconde, j’ai cru… Le jour où Ernie se rendrait compte que je suis folle de lui : des serpents tomberont du ciel.* | |
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