Le début de la fin, Par Gaelle31, de la GDS

Chapitre 1 : La fin chez des Dursleys.

Harry ne parvenait pas à s’endormir. Il était toujours allongé sur son lit les yeux grands ouverts. Il regarda son réveil qui lui indiqua minuit dix. Il se leva et alla railler un jour de plus sur son calendrier de fortune.

Dans trois jours, il aurait 17 ans et pourrait enfin quitter les Dursley. Il ne savait pas vraiment où il allait aller après cette date. Le square Grimmaud lui appartenait mais il ne voulait pas y retourner après la mort de Sirius.

Il gardait l’espoir que son ami Ron Weasley allait l’inviter chez lui, son frère Bill allant se marier. Harry avait été invité et espérait sortir de cette prison le plus tôt possible.

Le faire-part du mariage était arrivé la semaine dernière et il attendait toujours un signe de son ami.

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À son réveil, Harry ne descendit pas tout de suite.

Il préférait attendre Hedwige en espérant qu’elle ramènerait une invitation de Ron. Bien que son retour dans la maison de son parrain semblait inévitable, il espérait quand même que ce jour tarde à venir. Plus tard il arriverait et mieux cela vaudrait aux yeux de Harry.

Il finit tant bien que mal par descendre dans la cuisine en même temps que Dudley, son énorme cousin.

- Alors, il parait que dans trois jours, tu vas nous épargner ta présence parmi nous, c’est vrai ? demanda-t-il.

- Oui, c’est vrai, répondit Harry.

- Tu iras dormir sous les ponts ou chez les autres de ton espèce ?

- Chez moi probablement, répondit-il tristement en repensant à l’invitation qui ne venait pas.

- Chez toi ? demanda Dudley en fixant Harry.

- J’ai une maison, se vanta ce dernier. Dudley n’était pas obliger de savoir qu’il détestait cette maison, pour une fois qu’il le regardait avec envie, Harry n’allait pas se priver.

- Où ça ? demanda un Dudley effaré.

- À Londres, bien que cette information n’ait pas d’importance pour toi. Je n’ai pas l’intention de t’y inviter.

- Si tu crois que j’aurais envie d’aller dans ta maison… tu te trompes, répondit l’énorme garçon d’un air faussement dégagé.

Ils arrivèrent en bas lorsque la tante Pétunia servait le bacon dans les assiettes.

- Duddy mon chéri, tu as bien dormi ? demanda-t-elle.

- Oui, mais il fait trop chaud, répondit Dudley en s’asseyant à la table.

- Foutu temps! Hier, il faisait un froid glacial et aujourd’hui, il fait 40 degré à l’ombre, dit l’Oncle Vernon en levant les yeux de son journal.

Harry regarda avec un triste sourire la seule famille qui lui restait. C’était pratiquement toujours les mêmes scènes du petit déjeuner, chez les Dursley.

Dans trois jours, cela sera définitivement révolu pour Harry.

Chapitre 2 : Le grand départ

Le grand jour était arrivé. Le 31 juillet, jour de l’anniversaire de Harry, il a 17 ans.

Ses valises étaient prêtes depuis la veille. Il avait finalement envoyé une lettre à Ron lui annonçant qu’il comptait partir ce jour-là pour venir le rejoindre, et Ron, quant à lui, lui avait envoyer un hibou express l’informant qu’ils viendraient le chercher, pour plus de prudence.

Dans sa lettre, Ron annonçait leur arrivée à onze heures et ne précisait pas s’ils le garderaient en attendant le mariage de Bill et de Fleur. Sans ce mariage, Harry n’aurait pas attendu et serait parti pour Godric’s Hollow dès que son réveil lui aurait annoncé qu’il était majeur.

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Harry descendit prendre son tout dernier petit déjeuner en compagnie des Dursley.

En s’asseyant à la table, il sentit sur lui le regard de la Tante Pétunia et lorsqu’il leva la tête, elle se retourna précipitamment en plongeant ses bras dans l’évier. Harry fronça les sourcils et brisa le silence de la cuisine.

- Je pars vers onze heures. Ils viennent me chercher et mes valises sont déjà prêtes. Je ne devrais plus revenir ici.

Harry avait dit tout ça très vite les yeux rivés sur son bol de céréales. Quelques minutes passèrent et, finalement, l’Oncle Vernon brisa le silence uniquement rompu par le raclement des couverts.

- Très bien, j’imagine que tu vas dans la maison dont tu as héritée ?

- Oui, je crois, répondit Harry qui évita le regard de son oncle. Il ne voulait pas parler de cette maison.

Harry remarqua que la Tante Pétunia était toujours devant l’évier dos à lui mais elle frottait toujours la même poêle propre.

- Il faut quand même que je vous dise, reprit Harry, Dumbledore est mort assassiné.

Un grand fracas de vaisselle cassée se fit entendre. La tante Pétunia venait de lâcher brutalement la poêle. Surpris, Harry la regarda se retourner lentement.

- Il… il est mort ? demanda-t-elle d’une voix mal assurée.

- Oui, répondit Harry, à la fin du mois de juin.

La tante Pétunia le regarda d’un visage livide.

- Mais et… lui, celui qui a tué tes parents ?

- Voldemort ? demanda Harry, étonné que sa tante puisse comprendre ce que la mort de Dumbledore représentait dans le combat contre Voldemort.

- Il est toujours vivant et cherche toujours à me tuer, continua Harry.

- C’est lui qui a tué Demboredu ? demanda l’oncle Vernon qui sembla soudainement se sentir concerné.

- Dumbledore, corrigea Harry. Non, c’est l’un de ses alliés, Rogue.

- Severus ? demanda la tante Pétunia avant de plaquer une main devant sa bouche, en jetant un regard coupable à Harry qui était de plus en plus surpris.

- Comment tu le connais ? s’enquit-il avec un ton inquisiteur.

Résignée, elle lui répondit en essayant de ne pas regarder son fils et son mari, qui l’observaient tous deux avec de grands yeux exorbités et perdus.

- Severus et ton père se détestaient… Ta mère, me racontait les humiliations qu’ils se faisaient mutuellement subir.

- Ma mère t’a raconter beaucoup de choses ? demanda Harry bouche bée de savoir qu’il y avait une communication entre les deux sœurs.

La tante Pétunia regarda l’oncle Vernon, ferma les yeux et dit simplement:

- Peu, et j’ai pratiquement tout oublié.

Harry était stupéfait, mais il ne voulait pas en savoir plus, malgré le besoin viscéral de connaître le plus d’information sur ses parents. Il savait que sa tante ne dirait plus rien. Il avala donc le reste de son petit déjeuner et monta dans sa chambre.

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À onze heure moins le quart, Harry descendit ses valises et la cage d’Hedwige. Il avait pris soin de laisser sa chambre la plus vide possible. Dans quelques jours, songea-t-il, elle sera probablement redevenue la deuxième chambre de Dudley.

Assis sur le fauteuil du salon, Harry attendait. Cette fois, la dernière fois, il ne voulait pas attendre sur les marches de l’escalier qui menait à l’étage.

La tante Pétunia était, elle, assise en face de lui, et il espérait bien qu’elle prendrait l’initiative de lui parler à nouveau de sa mère. Il attendit, en vain.

À onze heures dix, la sonnerie de la porte retentit. Harry se leva et alla ouvrir. Charlie, l’un des frères de Ron, était dans l’embrasure de la porte en compagnie de Tonks et Lupin.

- Salut, dit Tonks de son habituelle voix enjouée. Ses cheveux rose vif étincelaient au soleil.

À coté d’elle, Charlie et Lupin adressèrent un sourire commun à Harry.

- Salut, répondit ce dernier, heureux de les revoir.

- Faisons vite Harry, nous sommes pressés, annonça Lupin. Où sont tes valises ?

Harry s’écarta de la porte en montrant le gros tas uniforme. Charlie, Tonks et Lupin entrèrent dans la maison.

- Bonjour, dit Tonks en direction du salon. Les Dursley apparurent finalement, mais ils ne répondirent pas à l’auror à la chevelure artificielle.

- Ron m’a dit que tu savais transplaner, dit Charlie qui parlait pour la première fois.

- Oui, mais je n’ai pas mon permis, répondit Harry, bien qu’il savait que ce détail n’avait pas d’importance.

- On va partir devant avec tes valises et tu nous rejoins, d’accord ? demanda Lupin.

- Je vous rejoins où ? le questionna Harry en croissant les doigts derrière son dos.

- Au terrier, bien sûr ! répondit Charlie. Ron ne t’a pas prévenu ?

- Il a oublié ce détail, répondit Harry soulagé.

- Il faut que tu assistes au mariage de Bill et Fleurk… pardon Fleur, dit Tonks en souriant.

- Allons-y, dit Lupin en attrapant la plus grosse valise de Harry.

Charlie et Tonks suivirent en attrapant chacun un des bagages de Harry. Hedwige hulula doucement lorsque Charlie pris sa cage dans ses bras. Peu après, tous deux transplanèrent.

- J’ai été ravi de te voir Pétunia. Lily parlait souvent de toi, dit Lupin en s’adressant à la Tante Pétunia.

Elle le regarda intensément jusqu’à ce qu’il disparaisse aussi dans un «pop» sonore.

Harry se retourna vers les Dursley.

- Hé bien, adieu à vous trois. Il se retourna vers le mur pour mieux se concentrer sur son transplanage, lorsqu’il entendit une faible réponse à son adieu.

- Au revoir Harry, répondit la tante Pétunia. Écris-nous par la poste, pour avoir ta nouvelle adresse.

Harry la regarda, effaré de voir que ses yeux brillaient. Il acquiesça d’un signe de tête, jeta un dernier regard aux Dursley et au placard derrière eux. Dudley préféra tourner la tête en fermant les yeux plutôt que d’affronter le dernier regard de son cousin. Puis, Harry transplana.

Chapitre 3 : Je t’aime moi non plus.

Harry ouvrit les yeux. Il était sur le chemin qui menait au Terrier. Au loin il pouvait voir la maison qui était à moitié recouverte d’un immense drap blanc en forme de chapiteau.

- Bienvenue à la maison des hurlements perpétuels!

- Quoi ? répondit Harry en se tournant vers Charlie qui venait de s’approcher de lui.

- Le mariage de Bill et Fleur est dans deux jours maintenant, dit-il, et ça se passera ici, alors c’est l’effervescence des préparatifs.
Tonks et Lupin avancèrent vers eux.

- Bon, aller on avance maintenant, dit Lupin d’un ton précipité.

- Ne panique pas autant Remus, dit Tonks amusée qui les suivis tout de même.

- Le Terrier a-t-il une protection magique ? demanda Harry. Il ne voulait pas faire courir de risques aux Weasley simplement pour assister à un mariage.

- Celle de Dumbledore est toujours active et il y a aussi celle du ministère, dit Lupin, mais elles sont plus importantes près de la maison, voilà pourquoi plus vite on sera rentré, mieux ça vaudra.

- C’est étonnant que le ministère ait cédé aussi facilement, dit Tonks. D’habitude, il faut insister pour avoir une protection à temps. Cette fois-ci, il n’a fallu qu’une trentaine de minutes après la demande d’Arthur, pour recevoir les instructions de Gawain Robards, le directeur du bureau des aurors.

Ils arrivèrent à la porte lorsqu’un hurlement retentit de l’intérieur de maison.

- C’est normal, rassura Charlie, probablement un problème avec le fleuriste.

Il ouvrit la porte avec un sourire exaspéré.

- C’est nous, dit-il.

- Harry, enfin te voilà! s’exclama Mrs Weasley avant de se précipiter sur Harry.

- Bon anniversaire, continua-t-elle. Comment s’est passé ton départ de chez les Dursley ?

- Bien en fait, répondit Harry surpris de ses propres paroles.

- Arry !

- Bonjour, dit Harry au petit groupe mené par Fleur qui venait de sortir de la cuisine. Harry reconnaissait derrière elle, sa soeur Gabrielle, Ginny, et une femme qu’il reconnu comme étant la mère de Fleur. Il avait aperçut celle-ci au cours de sa quatrième année.

- Comment vas-tu ? demanda Fleur. Voici ma mère et tu te rappelles de ma petite sœur Gabrielle ?

- Oui, bonjour Gabrielle, répondit-il en détournant les yeux de Ginny qui lui souriait. Très jolies robes, ajouta-t-il en s’apercevant que Ginny et Gabrielle portaient toutes les deux des robes identiques couleur or pâle.

- Oui, se sont leurs tenues de demoiselles d’honneur, répondit Fleur avec fierté, mais la bretelle de Ginny n’arrête pas de se casser, c’est à en devenir dingue.

Harry adressa un sourire compatissant à Fleur pendant que Ginny levait les yeux au ciel. Harry entendit Charlie murmurer :

- Finalement ce n’était pas le fleuriste.

- Tu devrais déposer tes affaires là-haut, dit Ginny. Je vais t’aider.

- Merci, répondit Harry en la regardant se précipiter sur la cage d’Hedwige.

Quant à lui, il reprit le reste de ses bagages tout en remerciant Tonks, Charlie et Lupin puis suivit Ginny dans les escaliers.

- Alors, comment se passent les préparatifs ? demanda Harry une fois qu’ils furent suffisamment loin pour ne pas être entendu du rez-de-chaussée.

- C’est horrible, répondit Ginny, tout le monde est sur les nerfs, obsédé par le mariage et la sécurité des invités. Ça fait trois heures que Gabrielle et moi on essaie des robes presque toutes identiques.

- Ron et Hermione sont là ? demanda-t-il en essayant de cacher le sourire idiot qu’il ne parvenait toujours pas à enlever depuis que Ginny l’avait entraîné dans les escaliers.

- Oui, ils sont dans la chambre de Ron, répondit-elle. Ils sont en train de jouer à leur jeu favori.

- Quel jeu ?

- Je t’aime moi non plus, ricana-t-elle amusée, c’est triste de les voir ensemble, à se tourner autour, il faudrait qu’ils se décident.

Harry rigola et la porte de la chambre de Ron qui n’était plus qu’à quelques pas, s’ouvrit.

- Harry ! Ron, il est arrivé, hurla Hermione.

Ron apparu près de la porte avec un grand sourire.

- Salut comment ça va ? demanda-t-il.

- Bien, répondit Harry.

Ron s’écarta de la porte pour les laisser entrer. Harry fut surpris de voir trois lits dans la chambre.

- Qui dort avec nous ?

- Charlie évidement, répondit le rouquin. Ginny, Hermione et Gabrielle dorment ensemble. Bill et Fleur sont dans l’ancienne chambre de Fred et George et Marguerite Delacour, la mère de Fleur, dans l’ancienne chambre de Percy.


- Ton lit est celui près de la fenêtre, continua Ron.

Harry s’avança vers le lit indiqué et vit caché derrière, un petit tas de cadeau, Harry fit volte-face.


- Bon anniversaire Harry, dirent en choeur Hermione et Ginny, toute les deux lui souriaient tout comme Ron.

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Une demi heure plus tard, un hurlement en provenance du salon obligea Harry à cesser de s’extasier devant ses cadeaux.

- Ron, Hermione, Harry, Ginny descendez !

- On ne peut pas avoir deux minutes de répit, se plaignit Ginny. Ils vont tous nous faire travailler jusqu’à l’épuisement.

Ils descendirent donc tous les quatre au rez-de-chaussée. Ginny fut attrapée par Fleur qui tenait à faire de nouveaux essayages. Lupin et Tonks étaient repartit. De leur côté, Harry, Ron et Hermione durent installer le couvert du déjeuner sur les tables qui se trouvaient sous le chapiteau. Harry était ravi de pouvoir enfin utiliser la magie en dehors de l’école.

- Poudlard va rouvrir ? demanda Harry à Ron et Hermione.

- Il parait que McGonagall à trouver un compromis pour rouvrir en toute sécurité, dit Hermione, mais ce n’est pas encore sûr.

- On sait ça grâce aux Oreilles à Rallonge, expliqua Ron avec un clin d’oeil complice.

- Comment vont-ils faire pour les sixièmes années? Ils n’ont pas passé leurs BUSE, souligna Harry.

- Bien sûr que si, ils les ont passés au Ministère de la Magie, répondit Hermione. Les septièmes années de l’année dernière y ont passés leurs ASPIC. Ginny a reçu ses résultats hier. Elle a de bonnes notes.

- Après le mariage de Bill et Fleur, demanda prudemment Ron, on va toujours à Godric’s Hollow ?

- Vous n’êtes pas forcés de venir avec moi, répondit Harry exaspéré, ça pourrait être dangereux.

- Nous venons avec toi Harry, répondit calmement Hermione, nous viendrons toujours avec toi.

Harry les regarda incertain mais ils paraissaient déterminés.

- Ok, répondit Harry résolu, alors dans trois jours, je vous invite chez moi au Square Grimmaurd. Ce sera plus pratique pour éviter les questions de tes parents Ron.

Ron et Hermione acquiescèrent.

- Et Ginny ? demanda timidement Hermione.

- Il n’est pas question qu’elle nous accompagne, lui répondit furieusement Harry. Je ne le supporterais pas si il lui arriverait quelque chose, je suis suffisamment inquiet pour vous.

- Elle saura qu’il se passe quelque chose de louche, insista Hermione.

- Ginny sait déjà qu’il se passe quelque chose de louche, lui répondit Ron, Harry n’aura qu’à lui faire un numéro d’amoureux inquiet et elle ne lui posera pas de question.

Harry se retourna vers Ron, avait-il bien entendu?

Hermione s’apprêtait à répliquer lorsque Mrs Weasley sortit de la maison en hurlant à la cantonade.


- On mange !

Ron et Hermione s’éloignèrent en se disputant à voix basse. Ginny arriva en tenant une cruche d’eau à la main.

- Qu’est-ce qu’ils ont ? demanda-t-elle à Harry en désignant Ron et Hermione.

- Ils jouent à « Je t’aime moi non plus », répondit Harry.

Ginny pouffa et Harry surprit Mrs Weasley qui esquissa un sourire.

Chapitre 4 : Le mariage.


Pendant les deux jours qui suivirent l’arrivée de Harry au Terrier, la tension ambiante croissait d’heure en heure. Harry, Ron et Hermione furent réquisitionnés d’office pour l’organisation du mariage, ce qui ne leurs laissaient pas beaucoup de temps pour avoir des conversations privées.

Bill et Fleur avaient invité plus de 120 personnes venant de tous les coins d’Europe et d’Égypte, donc organiser un mariage de 120 convives en pleine période de guerre n’était pas chose facile.

Harry s’était rendu compte que Mrs Delacour et Gabrielle parlaient très peu l’anglais, malgré la bonne volonté qu’elles montraient pour se faire comprendre. Lors d’une séance mémorable de dégnomage du jardin, Gabrielle, qui avait tenu à aider, avait prononcé quelques unes des plus belles injures françaises lorsqu’un gnome lui avait mordu la cheville.

Harry n’arrivait pas à se décider à savoir qui poussait le plus de hurlements: Mrs Weasley ou Fleur. Charlie avait raison, le Terrier pouvait être rebaptisé « La maison des hurlements ». Ginny et Ron semblaient, par moment, eux aussi contaminés. Même Charlie ne pu se retenir de pousser quelques jurons lorsque les cartes de vœux envoyées par Fred et George lui sautèrent à la figure.

Mais la médaille du hurlement continu revenait à Bill. Les fameuses cartes de vœux avaient visiblement été écrites pour lui hurler dans les oreilles que Fleur était trop jolie pour se marier avec un grand benêt aux cheveux longs.

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Le grand jour arriva enfin. Les préparatifs étaient officiellement terminés, tout était prêt. Les repas attendaient les cuissons de dernières minutes, les tables étaient montées et Ginny et Gabrielle étaient en train de mettre leur robe.

De son côté, Fleur se faisait coiffer par une amie. Mrs Weasley et Mrs Delacour, qui étaient devenues les meilleures amies du monde, malgré le fait qu’elles ne se comprenaient pas, avaient ordonné aux autres d’accueillir les invités.

- Pourvu qu’il ne se passe rien, espéra Hermione avec angoisse.

- Tu rigoles, tu as vu la sécurité, répliqua Ron, même les lampions dans les arbres possèdent des sortilèges de repousse mage noire.

- On dirait que les premiers invités arrivent, dit Harry pour couper court à la conversation qui menaçait de s’envenimer.

Bien qu’il pensait qu’il y avait peu de chance que Ron cherche la bagarre aujourd’hui. Depuis qu’Hermione était apparue dans sa robe bleu pâle, il ne cessait de la regarder du coin de l’œil et, Hermione faisait visiblement semblant de ne pas l’avoir remarqué.

Les quatre personnes qui venaient d’arriver étaient en train de s’installer sous les directives d’Hermione et de Mr Weasley.

Bientôt le chapiteau fut quasiment rempli. Harry avait croisé quelques visages connus dont Fred et George qui étaient venu leurs dirent bonjour avant d’aller prêter main forte à Charlie qui avait du mal à repousser des gnomes qui tenaient à assister à la cérémonie.

Percy était également venu avec sa petite amie Pénélope Deauclaire. Ce dernier qui attendait en retrait pendant que sa compagne demandait à un Ron subitement grognon où ils devaient s’installer.

D’autres invités que Harry ne connaissait pas étaient venus se présenter à lui.

- Bonjour, vous êtes Harry Potter ?

- Oui, répondit-il méfiant et lassé, c’était la quatrième fois de la journée qu’on lui posait cette question.

- Dirk Cresswell, poursuivit l’homme, Horace m’a dit que vous étiez l’un de ses élèves favoris.

- Oui, peut-être, répondit Harry, reconnaissant un ancien élève dont Horace Slugghorn lui avait parlé.

- Vous êtes le directeur du Bureau des Liaisons des Gobelins, demanda-il surprit du ton qu’il avait employé. Essayait- il de bien se faire voir par un haut responsable du ministère ?

- Ah ! Je vois qu’Horace vous a parlé de moi, répondit le directeur en souriant. En tout cas, lui, ne cesse de faire votre éloge. Il m’a dit que vous souhaitiez devenir Auror.

- Oui, c’est vrai, répondit Harry avec le même ton.

- Restez dans les bonnes grâces d’Horace et vous le deviendrez, conseilla-t-il.

- Merci, j’ai été très heureux de faire votre connaissance.

- Moi aussi jeune homme, termina Cresswell avant de s’en aller.

Harry n’en revenait pas, il venait de flatter un membre du Ministère.

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Quelques instants plus tard, la musique démarra et Fleur apparut dans l’allée menant à l’autel où Bill l’attendait. Elle était magnifique dans sa robe blanche, mais Harry la remarqua à peine, il gardait les yeux rivés sur Ginny qui suivait Fleur de près avec Gabrielle.

Une demi heure plus tard, Bill et Fleur s’embrassèrent sous les applaudissements nourris de l’assistance. Harry se réveilla enfin, il lâcha Ginny des yeux et regarda Ron et Hermione.

- Quel mariage magnifique, s’exclama Harry.

- Tu as vu le mariage ? le nargua Hermione. J’avais plutôt l’impression que la robe de Ginny t’avait tout fait louper.

- C’est bien ce que je disais, répondit Harry, c’était magnifique.

- Eh ho, s’insurgea Ron, t’as quand même pas regardé ma sœur pendant tout ce temps ?

- Tu peux parler, répondit Harry laconiquement, « Monsieur je dévore Hermione des yeux ».

Ron rougissait, pendant que Hermione souriait à ses chaussures.

Après tout, songeait Harry, s’ils ne voulaient pas se décider, comme le disait Ginny, il pourrait toujours essayer de leur donner un coup de pouce.

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Pendant le reste de la journée, Ron et Hermione restèrent très courtois l’un envers l’autre.

En voyant leurs petit jeu Ginny interrogea Harry du regard qui lui répondit d’un haussement d’épaule.

Il était persuadé que le bal donné en fin de soirée pourrait aider Ron et Hermione « à se décider ».

Malheureusement devant l’abondance de bière au beurre, Ron avait du mal à tenir debout à ce moment-là, ce qui amusa beaucoup Fred et George.

Harry du reconnaître que lui non plus n’était plus vraiment en forme.

Après vingt deux heures, la piste de danse lui paraissait floue et il n’osait pas inviter Ginny. Harry et Ron regardaient donc Ginny et Hermione danser avec Fred et George, puis avec d’autres garçons que Harry ne connaissait pas, les jumeaux étant parti danser avec d’autres cavalières.

À la fin de la soirée, les deux Gryffondors marmonnaient des choses incompréhensibles, bien que Harry cru entendre des «Mione» à plusieurs reprises.

Les filles avaient dansé jusqu’à la fin du bal et disaient à présent, au revoir aux invités avec l’aide de George. Fred, lui, s’était éclipsé avec Angélina Johnson.

Fleur et Bill dansaient toujours enlacés sur la piste, bien que la musique fut arrêtée depuis longtemps.


Si je vous disait que s'était fait par J.K.Rowling, qui aurais le coeur de me contredire?

Chapitre 5 : Le départ du Terrier


En se réveillant le lendemain, Harry avait une affreuse migraine et à entendre les gémissements de Ron, il n’était pas le seul.

- Voila l’anti-gueule de bois Ron, dit Charlie en entrant dans la pièce, bien dormi Harry ?

- Oui, c’est quoi l’anti-gueule de bois, s’enquit Harry soudain intéressé.

- Une potion et visiblement tu en as besoin, répondit-il en souriant.

Il prit la fiole que son ami et lui tendit, et avala son contenu d’une gorgée. Aussitôt, la migraine disparut et sa vue s’éclaircit en même temps que sa voix.

- Ça va mieux, dit Ron.

- Moi aussi, dit Harry.

- Tant mieux, dit Charlie, le jardin a besoin de plusieurs sortilèges de nettoyage.

Harry et Ron s’habillèrent et descendirent prendre leur petit déjeuner, à midi.

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Ils passèrent, en compagnie d’Hermione et Ginny, le reste de la journée à nettoyer le jardin, enlever les tables et les décorations… Tout ranger allait beaucoup plus vite que tout installer, songea Harry.

La plupart des décorations disparaissaient lorsqu’on leurs lançaient le bon sortilège. En fin de journée, il ne restait plus que le chapiteau à enlever.

- Ron, tu tires trop à gauche, dit Fred.

- Je ne peux pas faire autrement, il menace de s’effondrer sur moi, lui répondit sèchement Ron.

Au bout d’un quart d’heure de rudes efforts, et après avoir sortit un Ron coincé de sous le chapiteau, tout le monde s’installa à la table pour dîner.

Les convives étaient nombreux, quoi que moins que la veille.


Mrs Weasley tenait à ce que les surplus de nourriture du mariage soient consommés.

Et pour y parvenir, elle avait invité Lupin, Tonks, Hagrid, McGonagall, Gabrielle, Mrs Delacour, Harry, Hermione, et les Weasley au grand complet, Fleur comprise.

Percy avait été invité mais n’était pas venu. Lui et Pénélope n’avaient assisté qu’à la cérémonie de la veille et étaient ensuite reparti après que Pénélope ait souhaité tous ses vœux de bonheur à Fleur et Bill. Néanmoins, Mrs Weasley semblait ravie.

- Cette fois au moins, annonça-t-elle en larmes, il est venu de son plein gré et a parlé à l’un d’entre nous, enfin à deux d’entre nous, ajouta-t-elle en adressant un sourire affectueux à Fleur qui le lui rendit.

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- Potter j’aimerais vous dire un mot.

C’était McGonagall. Elle et Harry s’éloignèrent donc de la table.

- Je voudrais vous redemander encore une fois…Où étiez-vous lorsque vous êtes parti avec le professeur Dumbledore ?

- Et cette fois encore, professeur, je ne vais pas vous répondre, annonça Harry d’une voix calme et polie.

- J’espère que vous savez ce que vous faites Potter, répondit-elle d’une voix qui n’avait rien d’agressif.

- Professeur ? demanda Harry. Le square Grimmaurd est toujours occupé par les membres de l’Ordre du Phénix ?

- Oui, mais il vous appartient. Vous pouvez le récupérer.

- Non, dit brusquement Harry, j’aimerai simplement savoir si je peux y habiter et y inviter Ron et Hermione ?

- Naturellement Potter.

- Vous allez ré-ouvrir Poudlard ? demanda Harry avec curiosité.

- Normalement oui, répondit-elle tristement. Vos lettres arriveront demain.

- Je ne pense pas que je reviendrai à Poudlard cette année, professeur.

McGonagall s’arrêta de marcher et regarda Harry.

- J’espère encore une fois que vous savez ce que vous faites. N’oubliez pas que votre enseignement n’est pas terminé. Votre place vous sera réservée dans tous les cas.

- Merci professeur. Vous avez trouvé un nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal?

- Peut être, j’ai quelqu’un en vue mais il me reste à la convaincre, dit-elle prudemment.

Ils retournèrent s’asseoir et Harry fit signe à Ron d’aller annoncer à ses parents que lui et Hermione allaient au square Grimmaurd pour passer la fin des vacances.

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Le lendemain matin, Harry reçu l’habituelle lettre de Poudlard et une convocation du Ministère pour passer le permis de transplanage. Ron et lui avaient reçu la même demande et devaient passer le test le 13 août.

Sans surprise, Hermione avait été nommée Préfète en chef.

- Harry, dit Ron paniqué en ouvrant à la volée la porte de la chambre, menaçant ainsi de faire tomber Hermione.

- Ginny, elle est en embuscade devant la porte de la maison, poursuivit Ron d’une voix essoufflée. N’oublie pas ce que je t’ai dit.
Hermione leva les yeux au ciel pendant qu’Harry acquiesçait.

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Les jumeaux Weasley allèrent aider Harry, Ron et Hermione à transporter leurs valises et la nourriture que Mrs Weasley avait insisté qu’ils emportent.

Ron avait raison, Ginny attendait devant la porte de la maison, avec une mine revêche mais elle n’était pas seule.

Mrs Weasley l’accompagnait. Elles les regardèrent avec un air suspicieux mais ne posèrent pas de question.

Avant de transplaner vers Londres, Harry pris Ginny dans ses bras pour lui dire au revoir, puis dès qu’il la lâcha, transplana après avoir entendu Ron et Hermione transplaner.
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Chapitre 6 : Godric’s Hollow


- Excellent, murmura Ron à Harry, Hermione n’était pas loin.

Ils avaient transplané devant la porte du square Grimmaurd. Fred ouvrit la porte, pendant que George poussait Harry, Ron et Hermione à l’intérieur de la maison sous les hurlements de Mrs Black.

- IMMONDES BÂTARDS, hurla-elle. Vous souillez la maison de…

- Tes ancêtres on sait, finit George.

Lupin apparut de la cuisine.

- Bonjour tout le monde, dit-il.

Ils lui répondirent chaleureusement, puis se dirigèrent vers les étages.

En montant les marches, Harry entendit Fred et George se disputer à voix basse. C’était la première fois que Harry les entendait se quereller. Il essaya d’échanger un regard inquiet avec Ron et Hermione mais eux semblaient habitués.

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- Qu’est-ce qui leur arrive ? demanda Harry une fois que les jumeaux furent reparti dans leur boutique du chemin de Traverse.

- George pense que les Moldus qui sont proches des Sorciers courent des risques plus importants que les autres.

- Et alors c’est un peu vrai non ? demanda Harry.

- Tu te rappelles de la fille moldue qui vend des journaux dans le village près de chez moi ? demanda Ron.

- Celle qui aimait les tours de magie de George ? demanda Harry qui commençait à comprendre.

- Oui, il sont sortis ensemble, puis George a rompu lorsque trois Moldus mariés à des Sorciers ont été tués par des Mangemorts, dit Ron.

- Il avait peur pour sa petite amie en somme, dit Hermione, ça ne te rappelle rien ?

- Vaguement, dit Harry en évitant les regards de Ron et d’Hermione.

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Peu avant midi, Harry descendit à la cuisine.

Il était l’hôte et c’était à lui de préparer le repas pour ses amis et les membres de l’Ordre du Phénix qui seraient de passage.

Cette perspective réjouissait Harry. Il n’avait finalement pas grand-chose à préparer. Mrs Weasley avait donné plusieurs boîtes de nourriture avec des instructions simples. À midi et demi, la table et le repas étaient prêts.

- À table, hurla Harry dans la maison, le cri réveilla Mrs Black qui se tut quelques secondes plus tard.

- Mmm…, dit Ron, c’est quoi le menu ?

- Le même depuis deux jours, répondit Harry en regardant Ron qui grimaçait.

Au dessert, Lupin, qui était le seul membre de l’Ordre présent, avec Maugrey, demanda:

- Alors, avez-vous l’intention de nous dire ce que vous espérez cacher aux parents de Ron au point de venir ici ?

Ron et Hermione regardèrent Harry qui répondit simplement :

- Godric’s Hollow.

- Évidemment, dit Maugrey, vous n’aviez pas l’intention d’y aller sans escorte j’espère ? Voldemort y a sans doute placé quelques Mangemorts.

- Si, répondit Harry.

- Vous vouliez y aller quand ? demanda Lupin.

- Je ne sais pas… Cet après midi, ce serait bien, répondit Harry.

- Ça tombe bien, dit Maugrey, Arthur nous a demandé de venir passer la journée ici. Il savait que vous prépariez un coup dans ce genre-là.

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L’après midi donc, ils sortirent tous les cinq de la maison et transplanèrent immédiatement. Lorsque Harry rouvrit les yeux, il était devant une maison détruite qui lui semblait étrangement familière.

Les quatre autres étaient à quelques pas derrière lui. L’un d’entre eux, probablement Lupin, avait du faire signe aux autres de ne pas bouger, songea Harry.

- Voilà, dit Lupin, c’est là que tu habitais avec tes parents.

Harry s’avança sur les ruines de la maison. Il tourna de long en large pendant plusieurs minutes.

- Et les tombes ? demanda Harry un peu plus tard aux autres qui étaient restés en arrière.

- À quatre cents mètres sur cette route, répondit Lupin en désignant une petite route qui partait vers la droite.

Harry et les autres s’engagèrent donc sur ce chemin. Il remarqua, pour la première fois, les maisons tout autour de celle de ses parents.

Beaucoup semblaient neuves.

Il songea que la maison de ses parents créait un trou dans le décor, qu’elle ne semblait pas être à la bonne place.

- À qui appartient la maison ? demanda-t-il aux autres silencieux.

- À toi, maintenant que tu es majeur, répondit Lupin. Les papiers de succession doivent se trouver dans ton coffre à Gringott. Je crois que plusieurs entrepreneurs immobiliers vont bientôt chercher à te joindre.

Le reste du trajet se fit en silence.

Harry se doutait que l’œil magique de Maugrey, caché sous son chapeau melon, regardait dans tous les côtés.

Enfin, ils arrivèrent devant le cimetière.

Lupin ouvrit la marche à travers les allées, puis il s’arrêta.

Harry tourna la tête sur les tombes que Lupin lui montrait du doigt. Il avait l’impression que sa tête se vidait.

Il n’entendait plus le bruit des oiseaux, ni le bruissement des arbres. Il lut :

Lily Evans Potter,
James Potter.

Les deux tombes étaient accolées l’une à l’autre.

Des fleurs bleues étaient plantées sur les côtés.

Elles doivent être là depuis plusieurs années, songea Harry, autrement, elles ne seraient pas si grandes.

Il observa les pierres tombales pendant plusieurs minutes et il lut les vieilles plaques funéraires. Sur l’une d’entre elles, on pouvait lire: « à ma soeur ».

- La tante Pétunia est venue ici ? demanda Harry à Lupin.

- Oui, je pense, une vingtaine de jours après la mort de tes parents, répondit-il, lorsque je suis revenu ici, peu avant la fin du mois de novembre, la plaque était là.

Harry était surprit.

- La tante Pétunia m’a caché beaucoup de choses, dit Harry.

- Tu n’as pas idée, lui répondit Lupin.

Soudain, Maugrey sortit sa baguette puis la remit dans sa poche.

- Je croyais qu’il y avait quelqu’un derrière l’une des tombes, grogna-t-il.

- Et cette plaque-ci ? demanda Harry à Lupin. Elle paraît plus neuve que les autres.

- C’est Sirius.

Chapitre 7 : Premières Recherches.

La porte d’entrée claqua et réveilla Mrs Black.

- MONSTRES, partez de ma maison et rendez-moi mon elfe…

- Tais-toi vieille folle, dit Ron en essayant de fermer les rideaux du tableau.

Harry alla s’asseoir dans le salon qui était à présent désinfecté de toutes les bestioles repoussantes qu’il avait déjà contenu. En revanche, la poussière commençait une fois de plus à s’accumuler.

- Mrs Black a peut-être raison, dit Harry, Kreattur pourrait revenir ici si il voulait bien faire le ménage.

- Ho Harry, dit Hermione, je suis sûre que cela rendrait Kreattur très heureux.

- Je plaisantais Hermione, répondit sèchement Harry, je n’ai pas l’intention de faire venir Kreattur ici.

- Non c’est une bonne idée, il faut mettre Kreattur de ton coté Harry, dit raisonnablement Lupin.

- Excuse-moi Hermione, dit Harry en voyant que sa remarque l’avait vexée.

Elle lança un regard plein d’espoir à Harry. Lupin lui adressait aussi un sourire encourageant. Il se décida après quelques secondes de réflexion:

- KREATTUR, hurla-t-il.

- Le maître m’a appelé, demanda l’elfe qui venait d’apparaître.

- Oui. Où préfères-tu être Kreattur, ici ou à Poudlard ?

- Ici, répondit l’elfe avec espoir, mais Kreattur va où le maître lui dit d’aller.

- Je veux bien que tu restes ici à condition de faire le ménage et de n’insulter personne même à voix basse quand tu crois que personne ne t’entend.

- Très bien maître, répondit l’elfe en jetant en regard méprisant à Hermione.

- Et surtout, tu ne sors pas de la maison, ajouta Harry.

- Très bien, répéta Kreattur d’une voix qu’il essayait de rendre agréable.

- Bien…dit Harry hésitant, commence à travailler alors.

Kreattur jeta un regard circulaire au salon, puis s’éloigna vers les étages.

- Je dois m’en aller, dit Lupin qui était resté dans l’encadrement de la porte. Si vous voulez aller autre part, Maugrey est là.

Ce dernier était resté près d’une fenêtre pour vérifier que personne ne les avait suivit. Il se retourna enfin et alla s’asseoir sur un fauteuil à coté de l’arbre généalogique des Black.

Harry qui venait d’avoir une idée attendit que Lupin soit partit.

- Maugrey ? demanda Harry.

- Mmmh… répondit-il.

- Avez-vous une liste des victimes qui sont mortes sur l’ordre de Voldemort lors de la précédente guerre ? Des membres de l’Ordre, du ministère…

Ron et Hermione regardèrent Harry avant de se tourner vers Maugrey.

- Évidemment, j’étais encore Auror à cette époque.

- Vous pourriez m’en donner un exemplaire ? demanda Harry.

- Oui, je dois en avoir un dans ma malle à l’étage.

Maugrey se leva et se dirigea vers les escaliers.

- Tu crois que RAB se trouve sur cette liste ? demanda Hermione lorsque les pas de Maugrey indiquèrent qu’il se trouvait deux étages plus haut.

- Peut-être, dit Harry en sortant le faux médaillon qu’il gardait dans sa poche.

- RAB dit qu’il « affronte la mort » ça veut dire qu’il se savait en danger.

- Il a peut être réussi à échapper à Tu-Sais-Qui, dit Ron.

Ils se turent en entendant Maugrey qui revenait.

- Tiens Potter, dit Maugrey en lui tendant un parchemin jauni.

- Merci, répondit Harry.

Il ouvrit le parchemin. Il y avait au moins une cinquantaine de noms, suivit de la date de la mort et des noms des meurtriers. Harry remarqua que les deux derniers noms de la liste étaient :

James Potter- 31 octobre- Lord Voldemort
Lily Potter- 31 octobre- Lord Voldemort.

- Ce sont toutes des victimes de Voldemort et de ses Mangemorts ? demanda-t-il, pendant que Ron sentit un frisson au nom de Voldemort.

- Oui, toutes les victimes, qu’elles l’aient combattu ou non.

Harry commença à lire la liste.

Du coin de l’oeil, il voyait Ron et Hermione qui semblaient avoir du mal à se retenir de sauter sur le parchemin. Il ne fallait pas montrer trop d’importance à cette liste devant Maugrey.

- Si tu me disais ce que tu cherches, je pourrais peut-être t’aider, affirma ce dernier.

- Je ne cherche rien de précis, dit Harry sans grande conviction, je me renseigne, c’est tout.

Maugrey esquiva un sourire.

Maugrey n’était pas idiot, songea Harry, il voyait bien Ron et Hermione jetaient des regards rapides sur la liste.

- Je monte à l’étage, annonça Maugrey, si vous avez besoin d’aide, appelez-moi.

Dès que ses pas retentirent dans les escaliers, Ron et Hermione se précipitèrent sur Harry pour lire derrière son épaule.

Une demi-heure plus tard, ils avaient fini et n’avaient trouvé personne portant les initiales RAB.

En revenant dans le salon Maugrey demanda :

- Alors vous avez trouvé ?

- Non, répondit Harry.

- Que lui est-il arrivé à votre type ? demanda Maugrey.

- On sait juste que pendant la première guerre, il se savait en danger, dit Harry en abandonnant toute prudence.

- Dans ce cas, ça peut aussi être un Mangemort, dit Maugrey. Certains ont été tués par Voldemort, et d’autres par des Mangemorts. Regardez le frère de Sirius, Regulus.

Harry eut l’impression que la foudre venait de s’abattre sur lui. Il se précipita sur la tapisserie représentant l’arbre généalogique de la famille Black et il lut en bas de l’arbre :

- Regulus Black, c’est lui, dit Harry d’une voix aiguë. C’est quoi son deuxième prénom ? demanda Harry à Maugrey.

- Alphard, Regulus Alphard Black, je m’en souviens bien. C’était moi qui étais chargé de le retrouver mais les Mangemorts sont arrivés avant moi.

- C’était sous notre nez, dit Hermione.

Ron semblait pensif.

- Ron ? demanda Harry.

Soudain, Ron se retourna et ouvrit brusquement l’une des armoires vitrées.

- Qu’est qu’il y a ? demanda Hermione inquiète.

- Lorsqu’on a fait le ménage ici il y a deux ans, dit Ron, vous vous souvenez ?

- Oui, répondirent Harry et Hermione en chœur.

- Il y avait un lourd médaillon qu’on n’avait pas réussi à ouvrir, continua Ron.

Harry et Hermione se précipitèrent à leur tour sur les armoires, sous les yeux ébahis de Maugrey.

- Vous cherchez un médaillon ? demanda-t-il.

Harry se retourna vers Maugrey.

- Ne le dites à personne, dit Harry, personne ne doit le savoir.

- Je ne dirais rien, assura Maugrey.

Une heure plus tard, ils étaient toujours bredouilles.

- Il n’est plus là, dit Ron, pourtant je me souviens bien que l’on ne l’avait pas jeté.

- Il manque beaucoup d’autres choses dans ces armoires, dit Harry pensif, des choses de valeur.

- Tu penses à quoi ? demanda Ron.

- Mondingus, répondit Harry.

Chapitre 8 : le frère de Dumbledore.

- Mondingus ? Il est toujours en prison, dit Maugrey.

Harry poussa un juron sonore.

- Il faut savoir s?il a volé le médaillon, dit Harry, on doit lui parler.

- Impossible, dit Maugrey, mêmes les plus hauts membres du ministère ne peuvent voir de prisonniers en dehors du cadre de leur travail.

- Il faut aller voir les personnes à qui il aurait pu proposer de vendre le médaillon, dit Hermione.

- L?année dernière c?était au barman de le Tête de Sanglier qu?il essayait de vendre des objets volés, non, demanda Ron.

- Il faut aller voir à Pré au Lard maintenant, dit Harry, je suppose que vous nous accompagnez ? Demanda Harry à Maugrey.

- Personne ne bouge d?ici, répondit Maugrey.

- Quoi ? Il faut aller interroger ce barman, dit Harry furieux.

- Ce barman fait parti de l?Ordre, dit calmement Maugrey, je vais le prévenir et il viendra ici.

Harry était stupéfait, le barman de la Tête du Sanglier, ce bar mal famé, faisait parti de l?Ordre du Phénix.

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Ils s?apprêtaient à passer à table pour dîner lorsque Maugrey réapparu

- Il viendra vers une heure du matin, dit Maugrey, après la fermeture de son bar.

- Vous avez mis du temps à le contacter, dit Harry qui frémissait d?impatience.

- Je n?ai jamais eu affaire à lui, se défendit Maugrey, je ne l?ai vu qu?une fois d?ailleurs.

- En fait, j?aurais du me douter qu?il faisait parti de l?Ordre, dit soudain Harry, Dumbledore avait dit qu?il était ami avec les barmans de Pré au Lard.

- Avec celui la, y?a des chances, dit Maugrey.

Harry, Ron et Hermione regardèrent Maugrey avec interrogation qui leur répondait avec un ricanement.


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TOC, TOC. Le bruit fit sursauter Harry qui contemplait encore l?arbre généalogique des Black. Hermione se réveilla, Ron assit en face d?elle sortit de sa contemplation. Harry s?était précipité sur la porte d?entrée.

- Bonjour, dit l?homme en entrant, Maugrey m?a dit que vous vouliez me parler, faites vite je me lève tôt demain moi.

- On aimerait savoir ce que Mondingus a essayé de vous vendre.

- Hum ?, dit-il, les temps sont durs pour Mondingus lorsqu?il essaye de me vendre sa camelote.

- Et avant qu?il soit emprisonné, il essayait de vous vendre quoi exactement, demanda Ron avec impatience.

- Des coupes, des bibelots, de l?argenterie?

- Pas de bijoux, risqua Hermione.

- Ça n?a pas d?intérêt pour moi, dit- il, si c?est-ce que vous chercher vous devriez aller vous renseigner chez Barjow et Beurk.

Harry sursauta Barjow et Beurk, la boutique qui s?était déjà trouvée en possession du médaillon de Serpentard, la boutique dans laquelle Tom Jedusor avait travaillé.

- Abelforth, dit Maugrey en entrant dans le salon, comment vas-tu ?

- Bien, répondit Abelforth, mais je ne pense pas avoir aidé ces jeunes gens.

- Abelforth ? Dit Harry, vous êtes le frère de Dumbledore ?

- Oui, dit Abelforth, bon je vais y aller à moins que vous ayez d?autres questions ?

- Non, répondit Harry abasourdi.

Abelforth Dumbledore sortit de la pièce et claqua la porte d?entrée.

- Je me disais bien, dit Harry, la première fois que je l?ai vu je lui ai trouvé un air familier.

- Tout ça ne nous avance pas beaucoup, dit Hermione.

- Si, dit Harry, demain nous allons dans l?Allée des embrumes.

- Hein ? demanda Maugrey, pourquoi ?

- Pour aller chez Barjow et Beurk, répondit Ron.

- Vous voulez demander à Barjow si Mondingus lui a vendu le médaillon ?

- Oui, répondit Harry, faudra être discret pour pas que ça se sache.

- Il va nous falloir plus de gardes, répondit Maugrey qui semblait ne pas avoir entendu Harry.

- On pourra peut être acheter nos affaires par la même occasion, ça nous ferait une excuse en or pour aller à Londres, dit Hermione.

- Oui, dit Maugrey, vaut mieux tout faire d?un coup.


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Le lendemain après midi Bill arriva au Square Grimmaud avec trois bourses pleines d?or.

- Harry le tien vient de ton coffre, Hermione c?est l?argent que j?ai changé d?après tes livres sterling, et Ron c?est l?argent que les parents te donnent.

Ils remercièrent Bill, Ron était aux anges, lorsque la sonnerie de la porte d?entrée retentit à nouveau. Ron et Hermione allèrent ouvrir. Et Bill se tourna vers Harry.

- Ginny se pose beaucoup de questions, dit Bill en souriant.

- Tout le monde sait que vous mijotez quelque chose, poursuivit-il, mais Ginny est très inquiète, peut être autant que Maman. Et ce n?est pas pour Ron qu?elle s?inquiète le plus.

Harry ouvrit la bouche pour essayer de répondre mais rien ne lui vint à l?esprit.

- On va pouvoir y aller, dit Maugrey, Hestia vient d?arriver et Tonks nous rejoint.

Ils sortirent donc de la maison et transplanèrent à l?intérieur du Chaudron Baveur.

- Pas encore aujourd?hui, dit Maugrey en effaçant le sourire de Tom le barman du Chaudron baveur.

Ils filèrent en direction du Chemin de Traverse. Ils entreprirent de faire leurs achats de rentrée le plus rapidement possible, ils passèrent donc en coup de vent dans la boutique de Fred et George. Chez la librairie Fleury et Boots, Hermione fit remarquer:

- C?est étonnant qu?il n?y ait que le livre de sortilège de nouveau, dit-elle.

- Mc Gonagall m?a dit qu?elle avait peut être trouvé un prof de défense contre les forces du mal, dit Harry, alors on connaîtra le livre choisit par le nouveau prof plus tard, dit Harry.

- Il doit également y avoir un nouveau prof de Métamorphose, continua Hermione

- J?avais oublié, dit Ron.

Ils se séparèrent pour finir les achats, Ron, Hermione, Tonks et Hestia allaient chez Mrs Guipure et l?apothicaire. Harry et Maugrey allaient dans l?Allée des Embrumes. Maugrey avait tenu à ce que Harry porte sa cape d?invisibilité. Il ne l?enleva qu?une fois rentré dans la boutique. Il n?y avait aucun client dans la boutique. Lorsqu?il avait entendu la sonnette d?entrée Barjow avait accouru mais son sourire s?effaça lorsqu?il reconnu Harry et Maugrey.

- Barjow, dit Maugrey d?un ton glacial.

- Maugrey, répondit Barjow.

- Nous aimerions te poser quelques questions, poursuivit Maugrey.

- Tu ne travailles plus pour le ministère je n?ai donc pas à te répondre.

- Nous aimerions savoir ce que Mondingus vous à vendu, dit Harry pour couper court à la conversation de Maugrey et Barjow.

- Pour peut être l?acheter, précisa Harry bien qu?il savait sa bourse trop légère.
Barjow se radoucit aussitôt.

- Il m?a vendu des coupes en argent et différentes autres choses, dit il en montrant plusieurs étagères.
- Pas de bijoux ? Demanda Harry en reprenant les mots d?Hermione.

- Si, dit Barjow, des bagues et des colliers. Il entreprit de les montrer à Harry, qui après quelques minutes d?habiles questions, ressortit bredouille de la boutique.

- Si Mondingus avait volé le médaillon, dit Hermione plus tard il l?aurait vendu à Barjow.

- Oui, dit Harry, il faut encore fouiller la maison.

Chapitre 9: Le permis de transplanage


Harry commençait à désespérer, les pistes pour trouver le médaillon de Serpentard s?étaient multipliées et d?un coup ils se trouvaient dans l?incertitude. RAB était-il bien Regulus Black? C?était fort probable mais il s?était peut être trompé sur toute la ligne. Le médaillon trouvé deux ans plus tôt était- il celui recherché ? Mondingus avait-il volé le médaillon ? Autant de questions qui semblaient harceler Harry durant les jours qui précédèrent son examen de transplanage.

Lui, Ron et Hermione avaient passé leur temps à chercher dans toute la maison. Mais leurs recherches étaient constamment interrompues par les membres de l?Ordre du Phénix qui allaient et venaient dans la maison. Les réunions et les rendez-vous avaient toujours lieu Square Grimmaud, alors ils eurent l?occasion de voir beaucoup de membres de l?Ordre, dont Fred et George qui en faisaient partie à présent.

Mrs Weasley arrivait toujours en avance lorsqu?elle avait rendez-vous Square Grimmaud. À chaque fois elle venait avec des tonnes de nourriture pour remplir les placards de la cuisine. Elle venait également avec Ginny, pour le plus grand bonheur d?Harry, qui attendait chacune de ses visites avec impatience ce qui faisait beaucoup rire Ron et Hermione.

- Arrête d?essayer de te coiffer tu m?énerves, dit Ron, de toute façon tu n?y arriveras pas.

- Je peux toujours essayer, dit Harry agacé par son propre reflet dans le miroir.

- Pourquoi tu fais ça, personne n?a organisé de bal dans le salon ? demanda Ron.

- C?est juste parce que? hésita Harry, je veux avoir l?air plus présentable pour aller au ministère.

- On n?y va que demain, dit Ron effaré.

- Justement je m?y prend trop tard, répondit Harry.

- Hein ? Dit Ron.

- C?est vraiment trop bête que tu coiffes tes cheveux Harry, dit Hermione amusé.

- Pourquoi ça ? demanda Harry qui songeait de plus en plus sérieusement à se raser le crâne.

- Parce que Ginny, qui arrive dans un quart d?heure, adore tes cheveux en bataille.

Harry se retourna brusquement vers elle.

- Ah bon ? dit-il sous les ricanements de Ron.

- Oui, répondit Hermione qui menaçait d?imiter Ron.

Harry se retourna à nouveau vers le miroir et se décoiffa se qui transforma les ricanements de Ron en un fou rire et visiblement Hermione faisait de gros effort pour ne pas en faire autant.

Un quart d?heure plus tard Harry attendait devant la cheminée l?apparition de Ginny dans les flammes.

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Le soir après une petite réunion de membre de l?Ordre :

- Mes chéris, dit Mrs Weasley, Arthur viendra vous chercher demain à 14h, vous irez au ministère avec des renforts pour passer votre permis.

Harry dont l?attention était jusque là concentré sur la pelote de laine que Ginny faisait rouler en direction de Pattenrond, demanda :

- Qui sont les renforts ? en tournant naturellement la tête vers Lupin.

- Deux aurors du ministère, répondit Mrs Weasley, ils viendront en voiture vous chercher au Terrier vous devrez donc transplaner là-bas.

Ils se mirent à table sous les habituelles recommandations de Mrs Weasley. Pendant le dessert Harry posa une question à Lupin qui le tracassait depuis longtemps.

- Que devient le secret lorsque le gardien du secret meurt ?

- Dumbledore est toujours le gardien du secret ici, le sortilège est toujours actif, et plus personne ne peut être mis au courant du secret.

- Mais si tu penses à Rogue, poursuivit Lupin, on a jeté plusieurs sorts qui l?empêche de trouver la maison et d?y pénétrer.

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Le lendemain Harry attendait avec Ron assis sur deux fauteuils du salon. Harry était fébrile mais comparé à Ron il ressemblait à un maître yoga.

Hermione tentait désespérément de calmer Ron.

- Ron, tu sais parfaitement transplaner tu l?as fait plusieurs fois même sans permis.

- Oui, mais si ça se trouve j?ai oublié un demi sourcil à chaque fois, répondit Ron nerveux.

- Je suis sûr que tout se passera bien, tu verras, le rassura Hermione en vain.

- Kreattur se demande ce qu?ils ont, dit une voix qui venait d?entrer.

- Ron et Harry vont passer leur permis de transplanage, répondit gentiment Hermione à Kreattur.

Kreattur semblait souffrir qu?Hermione lui adresse gentiment la parole, mais il ne put rien dire, l?ordre que Harry lui avait donné quelques jours plus tôt l?en empêchait. Harry le remarqua.

- Nous allons nous absenter Kreattur, dit Harry, alors pendant ce temps tu obéis à Hermione.
- Non Harry, intervint furieusement Hermione, je ne veux pas?

- Si elle te demande de parler de ta condition d?esclave ou de n?importe quoi d?autre tu lui réponds sincèrement, poursuivit Harry.

Hermione se radoucit aussitôt, et Kreattur se renfrogna encore plus.

- Kreattur a beaucoup de ménage à faire ici, tenta de protester Kreattur, le maître et ses amis change sans arrêt tout de place.

- Ils fouillent dans la maison de ma maîtresse, ajouta t-il tout bas.

- Ha oui, dit Harry embarrassé en jetant un regard circulaire, la maison était bien entretenue, Harry l?avait déjà remarqué , Kreattur faisait correctement son travail et eux entreprenaient de mettre le plus de désordre possible en cherchant le médaillon.

- J?ai bien vu que tu travaillais correctement Kreattur, dit Harry, tu vas pouvoir rester ici, jusqu?à la fin du mois en tout cas.

Hermione et Kreattur semblaient ravis.


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Quelqu?un frappa à la porte, Hermione alla ouvrir et laissa entré Mr Weasley.

- Vous êtes prêts, dit il, on transplane devant le Terrier la voiture va bientôt arriver là bas.

Ils sortirent tout les trois de la maison.

- Bonne chance, dit Hermione.

Lorsqu?il passa la porte, Harry entendit un petit bruit curieux derrière lui. En se retournant il vit Hermione, le visage légèrement rosé, fermer la porte et Ron qui se caressait la joue en souriant bêtement.

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En arrivant sur le chemin qui menait au Terrier, ils virent la voiture du ministère qui s?avançait en direction du Terrier. Tout les trois se retournèrent en faisant semblant qu?ils venaient à leur rencontre, ce que les fonctionnaires ne jugèrent pas très prudent.

En arrivant au ministère Mr Weasley retourna à son bureau et les aurors conduisirent Harry et Ron au niveau six. Harry reconnut là-bas plusieurs élèves de Poudlard, dont Ernie MacMillan qui les salua l?air solennel en leur annonçant qu?il avait été nommé préfet en chef à Poudlard et Neville Londubat que le stress faisait danser d?un pied sur l?autre?

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En rentrant dans l?ascenseur une heure plus tard, ils étaient ravis.

- Bon maintenant c?est fait, dit Ron soulagé.

- Oui, dit Harry, maintenant toi et Hermione n?avez plus que vos ASPIC à penser.

- Nous avons tout les trois à penser à nos ASPIC, corrigea Ron avec espoir.

Harry souri timidement aux boutons de l?ascenseur sans répondre.

- Ha, Mr Potter, dit Rufus Scrimgeour lorsque la porte de l?ascenseur s?ouvrit devant l?Atrium.

- Comment s?est passé votre examen ?

- Bien, répondit Harry méfiant.

- J?aimerais vous dire un mot, poursuivit Scrimgeour.

- Je ne crois pas que cela soit utile, répondit Harry sèchement.

- Mr Stan Rocade a été libéré il y a une heure, repris Scrimgeour, cela vaut bien une petite discussion.

Harry hésita, Ron lui fit signe qu?il rejoignait son père, qui attendait accompagner des deux aurors. Harry suivit Scrimgeour près de la fontaine détruite.

- J?imagine que le simple fait que l?on nous voit discuter ensemble devrait suffir à lancer une rumeur que l?Élu aide le ministère, dit Harry sèchement.

- Ne soyez pas si agressif Harry, dit Scrimgeour, je viens vous proposer mon aide.

- Et comment ça ? Demanda Harry.

- Je sais que vous préparer quelque chose, dit il, vous n?habitez plus ni chez votre Oncle, ni chez les Weasley, depuis quelques jours. Vous préparer quelque chose j?en suis sûr, Dumbledore vous a sûrement dit des choses que nous ignorons.

- Peut être, dit Harry, mais je ne vois pas ce que vous venez faire dans cette histoire.

- Je suis sûr que le ministère peut vous aider d?une façon ou d’une autre, persista Scrimgeour.

Harry réfléchissait évidemment vu sous un certain angle, les informations que le ministère devait posséder sur Voldemort et ses mangemorts pouvaient aider Harry pour sa recherche des Horcrux.

- En échange de quoi ? Demanda Harry.

- Une petite visite mensuelle au ministère, répondit Scrimgeour, évidement quelques journalistes pourront se trouver là par hasard prêts à raconter qu?ils vous ont vu ici.

- Dans ce cas, dit Harry avec regret, j?aimerais avoir un accès illimité à la totalité des renseignements du ministère, sans être surveillé cela va de soi, précisa Harry.

Scrimgeour semblait réfléchir.

- Très bien, nous savons à présent ce que vous viendrez faire pendant vos visites mensuelles. Nous vous contacterons donc à Poudlard, pour fixer ces petites visites ou vous aurez accès à tous les documents du ministère.

- Très bien, dit Harry après quelques secondes de réflexion, il lui faudrait revenir à Poudlard.

Harry et Scrimgeour se serrèrent la main en prenant soin d?être vu par les sorciers présents dans l?atrium.

- Ron, dit Harry lorsqu?il le rejoint au près de Mr Weasley et des aurors, tu as raison, nous allons passer nos ASPIC tout les trois cette année.